Les futurs instits de 2024 sont-ils trop obsédés par Netflix, Disney et Marvel pour réussir le concours ?

En 2024, les futurs instituteurs se retrouvent à la croisée des chemins, naviguant entre leur passion pour l'enseignement et leur engouement pour les univers captivants de Netflix, Disney et Marvel. Alors que ces plateformes de divertissement offrent une évasion créative, la question se pose : cette fascination peut-elle influencer leur préparation au concours d'instituteur ? Cet article explore comment l'équilibre entre loisirs et études peut définir le succès des aspirants enseignants dans un monde où l'éducation et le divertissement se rencontrent.

Les futurs instits de 2024 sont-ils trop obsédés par Netflix, Disney et Marvel pour réussir le concours ?
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Les futurs enseignants de 2023 sont-ils trop absorbés par la culture pop pour réussir le concours ils ont délaissé les classiques de la littérature française comme Victor Hugo au profit des séries télévisées. ?
La baisse de niveau des élèves dans les classements internationaux pourrait-elle être liée à celle de leurs futurs enseignants ? Selon les rapports des jurys du Concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE) de 2023, il y a de quoi s’inquiéter. En effet, les correcteurs notent régulièrement des lacunes en orthographe, en grammaire et en mathématiques chez les candidats qui possèdent pourtant un niveau master, soit cinq ans d’études après le bac.


Des références culturelles limitées aux productions grand public


Lors de l’épreuve, les aspirants professeurs devaient réfléchir à un texte extrait d’un roman de Clara Dupont-Monod abordant le thème du handicap chez les enfants. Les exemples utilisés par les candidats étaient majoritairement issus de la culture populaire telle que les films grand public, les dessins animés de Disney ou les productions Marvel, au détriment de la culture littéraire et patrimoniale.

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Les jurys de l’académie de Lille et de Clermont-Ferrand ont ainsi exprimé leur inquiétude face à cette prédominance des références aux dessins animés, séries et films du divertissement

Un manque de culture générale préoccupant

Les exemples littéraires, historiques ou issus de films de qualité étaient quant à eux rarissimes. Les correcteurs dénoncent le fait que les candidats se limitent à quelques figures empruntées aux productions de l’industrie du divertissement, au lieu de faire preuve d’une culture plus étendue. Ils mettent en avant l’importance pour un futur enseignant de posséder une certaine culture patrimoniale, riche d’enjeux esthétiques et humanistes, qu’ils auront à transmettre

Une langue défaillante chez les futurs enseignant

Outre les problèmes de culture générale, les correcteurs déplorent également une langue très fautive chez les candidats. Il est en effet fréquent de trouver des erreurs d’accords sujet/verbe, d’accords dans le groupe nominal, de conjugaison, d’homophonie et des erreurs lexicales. Ces erreurs sont d’autant plus problématiques que les futurs enseignants possèdent un niveau master et qu’ils sont censés être exemplaires sur le plan de la langue.


Une formation qui dépasse l’âge des élèves

Les jurys soulignent également que les futurs enseignants doivent être capables de distinguer les œuvres littéraires de leurs adaptations par Disney, par exemple. Ils doivent également dépasser les références aux séries télévisées, aux Youtubeurs ou à leurs souvenirs d’enfance. Ils doivent proposer une diversité de références culturelles et aborder les récits avec une distance critique nécessaire. En résumé, les futurs enseignants doivent posséder une culture qui dépasse l’âge de leurs élèves.


Un appel à un recul critique et à une diversification des références culturelles
Les jurys mettent en avant l’importance pour les futurs enseignants de ne pas confondre les adaptations des œuvres littéraires avec les œuvres elles-mêmes. Ils invitent également les candidats à diversifier leurs exemples et à faire preuve d’un recul critique vis-à-vis des valeurs véhiculées par la culture populaire. Pour cela, ils doivent également témoigner d’une culture patrimoniale, riche d’enjeux esthétiques et humanistes, qu’ils auront à transmettre à leurs élèves.

Le point final

Les rapports des jurys du CRPE de 2023 mettent en lumière les lacunes en orthographe, en grammaire, en mathématiques et en culture générale chez les futurs enseignants. Ces derniers semblent trop absorbés par la culture populaire, au détriment de la culture littéraire, historique et patrimoniale. Il est donc essentiel de sensibiliser les futurs enseignants à l’importance d’une culture étendue et d’un recul critique face à la culture populaire, pour garantir une éducation de qualité à leurs élèves.

jerome abrouet

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