« En France aussi » est un rendez-vous mensuel proposé par trois blogueuses Voyage (Christelle de Voyage & Féminin, Nath’ de La Terre sur son 31 et Sylvie du Coin des voyageurs) qui (re)découvrent la richesse et la beauté de leur pays.
Le thème de ce mois-ci a été choisi par Sylvie de Randonnées pour petits et grands et va nous mettre l’eau à la bouche : spécialités culinaires de nos régions.
Bien évidemment, j’ai tout de suite penser au pastis et à la bouillabaisse, deux spécialités typiquement marseillaises !
Ce plat est vieux comme le monde.
Dans la mythologie grecque, Aphrodite le cuisine à son époux Héphaïstos. Rassasié, il s’endort et elle peut alors rejoindre tranquillement son amant Arès. Lors de la révolte des esclaves sur l’île d’Eraklos, Persée en aurait distribué aux mendiants.
Les phocéens ont apporté avec eux le secret de cette recette sans pareil. Elle était autrefois réalisée avec les poissons restants dans les fonds des paniers des pêcheurs. C’était un plat simple, familial et économique.
Les poissons sont servis à côté de la soupe et on déguste le tout accompagné de pain grillé frotté d’ail et recouvert de rouille.
Depuis 1980, quelques restaurateurs marseillais ont créé et adhéré à la Charte de la bouillabaisse décrivant de manière précise comment elle doit être cuisinée.
Pour la recette, je laisse Fernandel vous la chanter :
Dans sa chanson, il mentionne également la seconde spécialité marseillaise,
Au XIXe siècle, la boisson la plus populaire en France est l’absinthe. A base d’anis, elle titre 72° d’alcool. Sa grande consommation devenant dangereuse, elle est interdite en 1915, de même que toute autre boisson ayant un degré d’alcool supérieur à 16.
En 1922, sous la pression des distillateurs, leur consommation est de nouveau permise par la loi mais selon des règles strictes : pas plus de 30° d’alcool (puis 40°), une couleur ne devant pas rappeler le vert de l’absinthe et un taux de sucre supérieur à 150g/L.
Les apéritifs anisés sont de nouveau servis dans les bars mais il n’y a pas de recette particulière et ils sont réalisés selon les inspirations des patrons de bars ou des marchands de vin.
A la fin des années 20, un jeune commercial de 23 ans crée sa propre recette et la commercialise sous son nom. Le succès est fulgurant. Paul Ricard est marseillais et possède, commercialement, 3 ans d’avance sur la concurrence. En 1938, la loi autorise la commercialisation à 45° au lieu de 40°, ce qui permet au pastis de faire ressortir toute sa saveur.
Outre le pastis et la bouillabaisse qui sont les plus connues, il existe d’autres spécialités marseillaises telles que les navettes marseillaises. Ces petits gâteaux sec parfumés à la fleur d’oranger ont une forme caractéristique de barque. Certains disent que c’est en souvenir de la barque qui emmena les Saintes Maries sur les côtes provençales.
J’ai découvert, en faisant cet article, une autre spécialité : les Marseillottes. Il s’agit d’une confiserie composée de miel, d‘anis et parfumée à la fleur d’oranger. Au cœur de la pâte, l’amande adoucit l’amer du cacao. Elles sont papillotées de bleu sur cello argent.
Cela fait un an que nous habitons la ville et je n’ai pas encore mangé une seule bouillabaisse, bu un seul pastis ni dégusté de navettes ou de marseillottes… Peut-être le fait que je n’aime pas l’anis y est pour quelque chose 😉
A la prochaine !
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Peuchère, on entend les cigales chanter et on sent le soleil nous chauffer ! Ah mon dieu… miam tout ça quoi !! 12h25… j’ai l’air stupide avec ma bento box et ma petite salade alors que je n’en peux plus depuis ce matin de découvrir toutes ces spécialités !
FAIMMMMMMM
Bon appétit avec ta bento box et ta petite salade ! Moi aussi, je n’en peux plus de lire tous ces bonnnnnns articles. D’ailleurs, je passe à table !
Moi j’aime l’anis aussi pas de problème pour le pastis et les navettes …
Par contre je n’ai goûté la bouillabaisse qu’une seule fois et c’était il y a longtemps, je ne m’en rappelle plus trop … il va falloir donc remédier à cela à l’occasion 😉
Il va falloir prévoir un crochet par Marseille la prochaine fois que vous descendrez dans l’Estérel 😉
je n’ai jamais mangé de bouillabaisse et pour cause je ne suis jamais allée à Marseille mais j’ai très envie et de découvrir Marseille et d’une bouillabaisse mais d’une vraie. si jamais je vais faire un tour du coté de chez toi tu pourras me donner des adresses qui ne soient pas des pièges à touristes?
Pas de souci et avec plaisir 🙂
Quoi, pas encore goûté une seule spécialité marseillaise depuis un an que tu es là-bas ? Rooh, c’est pas bien… Evidemment, si tu n’aimes pas l’anis, c’est sûr ça aide pas… Moi j’adore l’anis, mais je suis loin de Marseille ! Snif ! J’espère un jour y aller et goûter tout ça… Car moi ça me fait envie !
A vrai dire, la bouillabaisse ne me tente pas plus que cela… (cela doit remonter à l’enfance où je m’imaginais une infâme soupe avec les yeux des poissons qui devaient flotter)
Allez, descends prendre le soleil autour d’un verre de pastis !
J’arrive…
Je t’attends 🙂
Hé moi non plus je n’ai jamais mangé de bouillabaisse et si je dois en manger une je voudrais en manger une vraie, une bonne… Je suis preneuse de toute bonne adresse !
Si tu passes sur Marseille, je t’en donnerai volontiers ! Je me renseignerai.
Je ne suis pas trop fan du Pastis parce que je n’aime pas l’anis, par contre la bouillabaisse c’est plus sympa 🙂
Ah, une autre pas fan du Pastis, je me sens moins seule 🙂
Oh le Pastis, moi qui adore l’Anis, mais qu’est-ce que c’est traitre !!! Hips…
Comme d’autres ici, je n’ai jamais goûté de bouillabaisse, n’étant jamais descendu à Marseille, ça me tente bien 🙂
Les navettes, j’aime bien aussi, et je ne connais pas cette petite confiserie, ça a l’air d’être une tuerie comme j’adore !!!
Je crois que je vais me laisser tenter par les petites confiseries également ! 😀